Exploration de la Valserine

Août 2024, la Valserine est à l’étiage. Entre pression de pêche et fortes chaleurs, il va falloir ruser.

Lelex en amont du nokill

J’aime ce secteur, il est propice à la pêche en sèche et les truites y sont très nombreuses.

je prends immédiatement une truite en sèche dans ce plat à proximité de la frondaison.

Je remonte la rivière sur quelques centaines de mètres, la végétation se referme, il devient difficile de pêcher en sèche et l’absence de courant interdit presque l’usage de la nymphe. Il faut prendre une décision rapidement… je retourne à la voiture et prends la direction de Chezery où la rivière reprend vigueur grâce aux multiples tributaires.

Chezery, en aval de la station d’épuration.

Sur les conseils du garde pêche, qui affirme que les poissons y sont plus gros, j’opte pour une exploration plus poussée de la partie avale, jusqu’au pont du Dragon.

Voilà quelques heures que je descends la rivière sans la moindre touche. Je vois bien quelques truites mais rien à voir avec le secteur de Lelex.

Je passe en configuration "leurre" en changeant de moulinet et en ajoutant une petite rallonge au talon de la canne.

Arrivé au goulet, je suis contraint de grimper ce qui donne une vue à la verticale de la rivière. Petite appréhension dans la montée où une glissage pourrait être fatale.

redescendu 100m plus loin, je fais quelques lancers dans ces grandes vasques, sans résultat.

Dans le gour après la passerelle de nombreuses truites nymphent dans le courant. Mais rien de ma boite ne semble les intéresser.

Chezery, en Amont de la station d’épuration

Milieu d’après-midi, après trois kilomètres de marche en waders et sous un soleil de plomb, me voilà de retour à la station d’épuration. Et là comme par magie les touches vont s’enchaîner !

C’est un constat que je fais pour la deuxième fois. J’ai un sérieux doute quant à la qualité de l’eau après le rejet du tuyau de la station d’épuration. L’eau qui en sort pue terriblement.

Avec le courant et la faible hauteur des veines d'eau les truites sont plus enclines à monter sur une sèche.

La journée se clôture sur le décrochage de la seule truite véritablement maillée. Fatigué, ne tenant plus sur mes jambes après huit heures de marche dans la rivière, je cumule les erreurs au moment de la faire glisser dans l’épuisette… honte à moi !

Prochaine exploration : l’amont de la station d’épuration en direction de la gendarmerie.

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“Petites pattes” saute à l’eau !