La Sioule en fait un peu trop !
Toutes les rivières de France et de Navarre sont sorties de leur lit, rendant l’approche des berges compliquée voir impossible. Dommage pour moi, qui avais prévu de faire escale au Pont de Menat pour une matinée de pêche sur la Sioule.
Les eaux de la Sioule ressemblent à celles de la Spey, couleur CocaCola. De fait, on ne voit pas la profondeur, même si elle est faible.
Et quand on ne connait pas du tout la rivière on nage dans un certain flou artistique propice au découragement. Ceci ne constitue pas une véritable excuse car quel que soit l’état des eaux, il y a toujours moyen de piquer une truite. L’Albarine me l’a démontré quelques jours avant.
Mais le cœur n’y était pas vraiment. Pourtant j’ai eu le sentiment d’avoir trouvé le bon pattern, un poisson nageur à longue bavette pour fouiller les veines d’eau avec efficacité. Plus de persévérance aurait peut-être porté ses fruits. Il n’est pas anormal de peigner des heures pour faire un seul poisson dans ces conditions difficiles.
Les mystérieuses bordures où l’on ne distingue pas le fond.
La cuillère ondulante pour prospecter les piles de pont.
Le pont Romain qui a vu plus d’un pêcheur !
Certains ouvrages sont intéressants à prospecter, on y trouve souvent des truites qui cherchent le calme.
Le Château Rocher qui surplombe pont de Manat.
Plus loin le méandre de Queuille.
