Perdu d'à VENCE !

Lorsque l’on descend au bord de cette rivière, malgré le peu d’accès on se dit : “Chouette, voilà un petit trésor”. L’eau y est limpide, les cailloux poncés par le courant sont presque vierges de toutes mousses. Les obstacles ponctuent le lit de la rivière et on y verrait bien de belles truites à l’affût.

Mais en y regardant plus attentivement, il manque un truc… ce truc qui s’appelle la vie !

Pas un poisson, pas un alevin, ni même un insecte nageant ou rampant… rien !

Après 400m de prospection infructueuse, de décide de rebrousser chemin, envahi par le pressentiment grandissant que je perds mon temps… peut-être à tort.

Après réflexion, je constate que tout le parcours de la Vence est bordé de maisons invisibles, bien cachées dans les pentes et que tout ce joli monde doit déverser allègrement ses eaux usées dans des fosses sceptiques et finit inexorablement dans la rivière.

Après enquête auprès de quelques autochtones certains y on fait des truites, mais ça c’était avant. Aujourd’hui, on trouve encore quelques truites plus haut sur la Vence et certains ruisseaux affluents.

Une rivière de plus dans mon carnet